Kora (Mali)
Collection Jean-Michel Renard (tefaf-maastricht-2017)
Kora (Mali)
Collection Jean-Michel Renard (tefaf-maastricht-2017)
gallery.ezakwantu@gmail.com
Ngbaka Harp – Congo DRC
M’Bala – Bouaka – Buaka – Bwaka – Harp
Importante Harpe Ngbaka
Ngbaka Harp – circa 1950
The Ngbaka live in the far north west of Congo. They migrated there from Lake Tchad (Lke Chad) around 1920. They are well known for their anthropomorphic harps. The example above and below is exceptional. It depicts the Ngbaka central forehead knobs, scarification that Casimir Zagourski photographed during the period.
The large figure stands at 49 cms. Shoulder points measure + – 18 cms across. A single hard fibre cord remains.
The Ngbaka harp is steeped in historical trade history. The resonator cover tin was once part of a vegetable oil container imported from East Africa. The colonial nails are also old and probably originated in Belgium.
Hard fibre cord decorates each ear, one with an attached Queen Elizabeth The Second medallion. Rear resonator holes are of different diameters, each burned separately with an ironsmiths hot poker. A copper ring adorns the nose (below).
This figurative harp is adorned with nearly Luba stylized coffee bean eyes, so much so that it may be suggested the artist travelled from one region to the other.
Additional images of this and other objects are available on request.
gallery.ezakwantu@gmail.com
Cithare sur planche: encore appelée cithare sur table. Elle a une surface plane ou légèrement incurvée sur laquelle les cordes sont tendues dans la longueur et soulevées parfois par deux rebords ou des chevalets. Un résonateur est souvent ajouté, mais il peut faire partie de la table (alors cithare sur caisse). On peut encore la trouver en R.D. du Congo et en Tanzanie.
Ce genre de cithare est caractéristique du Haut-Uele.
Nom vernaculaire: banzu / gombi…
Ethnie: région du Haut-Uele (Boa / Mangbetu / Zande / Makere….)
Pays: R.D. du Congo
Dimension: ~ 31 cm
Matériau: bois, calebasse de résonance, cordes en fibre qui sont tendues parallèlement à la longueur de la planche en un réseau constitué en fait d’une même corde allant d’un trou à l’autre (6).
Provenance: Collection des Soeurs Dominicaines Missionnaires de Salzinnes – Namur
ANCIENNE PHOTOGRAPHIE
du CONGO
datant probablement des années 1940-1950 ?
Musicien et sa cithare sur bâton.
2 nouvelles Cithares sur bâton (voir aussi partie: http://africamusica4.skynetblogs.be/post/3636106/cordophone–cithare )
L’instrument est formé d’un bâton ou d’une barre (porte cordes), surmonté d’une ou deux cordes, pourvu d’un résonateur externe en calebasse évidée et tronquée attaché à la partie inférieure du porte cordes.
Ce genre de cithare se retrouve essentiellement en R. D. du Congo, au Rwanda, au Burundi et en Tanzanie. Importée en Afrique de l’est via Madagascar, l’origine indienne de cet instrument est probable; cette cithare, en effet semble une réplique de la « vinâ » sous sa forme la plus primitive.
Cet instrument est généralement joué en soliste et accompagne généralement les chants. L’exécutant, assis ou debout, tient le « bâton », transversalement de manière à ce que l’ouverture de la calebasse s’applique contre sa poitrine; le chevillier est légèrement incliné vers le sol.
Source: Editions Grands Lacs – BABIRA (p. 104) – 1947 – photo de Soeur Constance Marie
Légende: Joueur de nzenze
Pays: R.D. du Congo – région du Kivu
Fb/1456
Source:-
Légende: –
Pays: R.D. du Congo – Uele (mangbetu)
Fb/1462
CITHARE sur BATON
Nom vernaculaire: luzenze
Ethnie: Luba
Pays: R.D. du Congo
Dimension: ~ 60 cm
Matériau: bois, fibres – la calebasse de résonance manque
Chez les Luba: le nom de la calebasse = kiphulu, bois = mutondo. Ce genre de cithare s’emploie seule en chantant.
fb/cith01 & cith01a
CITHARE sur BATON
Nom vernaculaire: luzenze
Ethnie: Luba
Pays: R.D. du Congo
Dimension: ~ 57 cm
Matériau: bois – la calebasse de résonance manque
fb/cith02 & cith02a
Le bolon est un instrument basse comportant entre 2 et 4 grosses cordes de cuir, on utilise sa caisse aussi comme percussion et certaines ethnies usent d’un plectre fait d’un morceau de branche. C’est un instrument de puissance, utilisé durant les guerre, c’est le bolon qui rentrait le premier dans les villages vaincus. Certains groupes modernes l’utilise comme une contrebasse.( voir une video sur YouTube mot clef: bolon).
Le dosongoni est l’instrument des chasseurs (doson) il comporte lui 6 cordes fines en 2 rangs parallèles, il est plus leger et comporte 2 antennes courbes reliées au manche, comme le bolon il est muni d’un bruiteur. C’est un instrument « casté ». Interdit au profane, il sert à chanter les louanges des chasseurs mytiques, les épisodes de chasses glorieuses… C’est dans les années 70 qu’un chasseur doson fameux a désacralisé l’instrument pour une utilisation profane: le kamelengoni ou le « ngoni des jeunes » par opposition au « ngoni des chasseur » dosongoni interdit.
Le kamelengoni connait depuis un grand succés au mali, il peut avoir beaucoup plus de cordes (j’en ai un qui en a 14) et sert d’accompagnement à divers type de musique chantées: Oumou Sangare, Filifin, Nahawa Doumbia…et utilise souvent des mécaniques à la places des liens de cuirs traditionnels.
Il existe un autre instrument de chasseur cest le simbi. Il comporte 7 cordes sur un seul rang , et celle-ci peuvent être de métal. Ses antennes sont droites non liées au manche comme la kora.
Ces instruments se trouvent essentiellement dans les pays de l’empire mandingue: Mali, Burkina,Guinées, Senegal..
· LUTH:
Le luth est un instrument à manche dont les cordes sont pincées à l’aide des doigts ou d’un plectre (des luths à archet ont existé ?). « Il consiste en une caisse de résonance et un manche. La ou les cordes sont tendues , sur ou à travers un chevale, de la base de la caisse à un point du manche. La longueur vibrante de la ou des cordes peut être modifiée par pression ou effleurement latéral des doigts ou des ongles ». p21
On peut classer les luths en deux grands familles: les luths à manche court si le manche est plus court que la caisse de résonance et les luths à manche long, ou la proportion est inversée.
Ses origines sont orientales; elles remonteraient au II ème millénaire avant J.C. des luths à manche long est attestée en Mésopotamie. ensuite en Egypte de la XV ème à la XVIIème dynastie.
En Afrique noire on on retrouve ce type d’instrument dans les pays d’Afrique occidentale ou l’influence islamique c’est fait le plus fortement sentir. Il ne faut pas oublier que « luth » est le nom occidentalisée de l’arabe « ud », son origine est donc orientale.
D’autre part, dans son ouvrage sur les (cordophones du Congo-Belge et du Ruanda-Urundu – 1960), J. S. Laurenty, ne mentionne la présence d’auncun luth dans ces régions d’Afrique centrale.
La plupart de ces luths africains sont d’une facture primitive, mais ils représentent avec la harpe-luth « kora », l’instrument privilégié des griots des pays tels que le Sénégal, le Mali, le Niger… .
Au Sénégal le luth est l’instrument privilégié des griots. il porte le nom générique de khalam qui est un type de luth très répandu dans les différentes populations sous diverses appellations: diassaré, koni, ndéré… et molo ou luth monocorde, que l’on joue seul ou accompagné d’un autre khalam à plusieurs cordes, pour accompagné des chants et des récits puisés dans la tradition orale mais aussi dans des situations modernes.
Le manche de forme cylindrique en bois traverse la table d’harmonie recouverte d’une peau lacée à la caisse de résonance par des fibres végétales.
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Cordophones simples ou cithares
Cordophones sur arc(s)
Cordophones à bras
Cordophones à manche
Source de cette classification: Laurent Aubert – Planète musicale; Instruments de musique des cinq continents, 1991– Musée Ethnographique de Genève.
· LYRE:
Ce type de cordophone à bras est un instrument à cordes pincées (parfois, mais rarement, frottées). Il est formé d’une caisse de résonance supportant deux montants (bras) réunis en leur partie supérieure par une barre transversale (joug). Les cordes sont tendues entre la caisse et le joug, en posant sur un chevalet.
Suivant l’inclinaison des bras on distingue encore parfois deux types de lyre: les lyres droites (symétriques) et les lyres obliques (asymétriques).
L’origine de la lyre est très probablement sumérienne. Les premiers exemplaires connus sont datés de 2800 ans avant l’ère chrétienne et proviennent de sites mésopotamiens. Elles ont été découvertes dans les tombes royales d’Ur. Vers 2000 avant J.C. la lyre apparaît en Egypte sous une forme assez rudimentaire et est jouée avec un plectre.
Egypte – Peinture murale de la nécropole thébaine, vers 1420 – 1411 avant J.C.
Harpe arquée, luth, double hautbois et lyre.
Aujourd’hui l’instrument est encore parfois joué en Irak, sur les rives du Golfe persique et en Afrique orientale. On peut encore en trouver au Soudan, Ethiopie, Ouganda, Kenya, Nord de la R.D. du Congo…
Les plus connues sont éthiopiennes, soit à résonateur cylindrique, soit à résonateur quadrangulaire. Les deux plus courantes sont la « bagana« , la grande lyre de l’aristocratie et du clergé. Elle accompagne encore les fêtes et les chants religieux. La « kerar » plus petite est l’instrument populaire et se joue encore lors des fêtes familiales, mariages et naissances par exemple. Dans le sud de l’Ethiopie la caste des tanneurs détenait l’exclusivité de sa fabrication. Des lyres semblables se retrouvent également au Soudan, Ouganda et Kenya …
Ethiopie – Peinture sur toileGrande lyre « bagana », petite lyre « kerar » et tambour « nagarit »
Carte postale: Avant 1940 Nom vernaculaire: tanbura ? fb/lyre01 & 01c
Editeur: –
Légende: Aden – Arab dance
Pays: Aden
Ethnie: –
Pays: Soudan
Dimension: ~ 79 cm
Matériau: bois, métal, peau – 8 cordes
LYRE
Nom vernaculaire: kerar
Ethnie: –
Pays: Ethiopie
Dimension: ~ 87 cm
Matériau: bois, peau, tissu – 5 cordes
fb/lyre02a, 02b & 02d
LYRE
Nom vernaculaire: kerar
Ethnie: –
Pays: Ethiopie
Dimension: ~ 58 cm
Matériau: bois, peau, tissu – 5 cordes
fb/lyre03a, 03b & 03d
Nom vernaculaire: kerar
Ethnie: –
Pays: Ethiopie
Dimension: ~ 83 cm
Matériau: bois, peau – 5 cordes
fb/lyre04, 04b & 04c